mercredi 27 mai 2015

Colloque AIRMAP - IAE Lyon 28 et 29 mai - Table-ronde sur les PPP






samedi 23 mai 2015

"When Economics met Antitrust: The Second Chicago School and the Economization of Antitrust Law" in Enterprise and Society

Our paper "When Economics met Antitrust: The Second Chicago School and the Economization of Antitrust Law" is now published in the June 2015 issue of Enterprise and Society





 We interrogate with Patrice Bougette (University Nice Sophia Antipolis) and Marc Deschamps (University of Lorraine, currently on the move for the University of Franche-Comté)  the legal and economic history to analyze the process by which the Chicago School of Antitrust emerged in the 1950s and became dominant in the United States. They show that the extent to which economic objectives and theoretical views shaped the inception of antitrust law. After establishing the minor influence of economics in the promulgation of U.S. competition law, they highlight U.S. economists’ caution toward antitrust until the Second New Deal and analyze the process by which the Chicago School developed a general and coherent framework for competition policy. They rely mainly on the seminal and programmatic work of Director and Levi (1956) and trace how this theoretical paradigm became collective—that is, the “economization” process in U.S. antitrust. Finally, the authors discuss the implications and possible pitfalls of such a conversion to economics-led antitrust enforcement.

 

“When Economics met Antitrust: The Second Chicago School and the Economization of Antitrust Law”, with Patrice Bougette and Marc Deschamps, Enterprise and Society, volume 16, issue 2, June 2015, pp.313-353

http://journals.cambridge.org/action/displayAbstract?fromPage=online&aid=9702726&fulltextType=RA&fileId=S1467222714000184



vendredi 15 mai 2015

Chronique Pratiques Unilatérales - Revue Concurrence 2015-2 : Abus d'éviction et droit de préemption dans le secteur de la distribution

Une note sur une décision de l'Autorité de la Concurrence, confirmée par un arrêt de la Cour d'appel de Paris dans une affaire d'abus d'éviction allégué dans le domaine des magasins de matériels de bricolage au travers de l'exercice d'un droit de préemption.


« La Cour d’appel de Paris confirme une décision de l’Autorité de la concurrence rejetant, faute d’éléments probants, une saisine relative à un abus de position dominante allégué dans le secteur des magasins de bricolage lié à l’exercice d’un droit de préemption (CA Paris, pôle 5 – chambres 5-7, recours de la société Altimat SA à l'encontre de la décision n°13-D-19 rendue le 29 octobre 2013 par l'Autorité de la concurrence, arrêt n° 49, 2013/23132, 26 mars 2015) », Concurrences, 2-2015, p.96

La note est disponible sur le site de la revue ou sur mes pages personnelle
 https://sites.google.com/site/fredericmmarty/home/chroniques 




lundi 4 mai 2015

La politique de sanctions de l'Autorité des Marchés Financiers - communication dans le cadre Matinale d'actualité : Droit bancaire et financier / droit des assurances - Faculté de Droit de l'Université de Nice Sophia Antipolis

Une communication basée sur les travaux engagés avec Hugues Bouthinon-Dumas et Thierry Kirat quant à la pratique décisionnelle de la Commission des sanctions de l'AMF dans le cadre de la matinale d'actualité sur le droit bancaire et financier et le droit des assurances organisé par le CREDECO / GREDEG à la Faculté de Droit de Nice le 30 mai prochain.

Le programme de la matinale est disponible via le lien infra

http://www.gredeg.cnrs.fr/Documents/2015/Matinale_2015.pdf



En complément, le compte-rendu de la Tribune de la Côte d'Azur

http://www.tribuca.fr/2015/06/banque-et-finance-questions-et-debouches/

samedi 2 mai 2015

Maximisation du bien-être du consommateur, prévention des transferts de bien-être ou de la régulation des marchés par les pouvoirs économiques privés : quels objectifs pour la politique de concurrence?

Un article publié dans le volume 2014-4 de la Revue Internationale de Droit Economique reprend l'intervention réalisée en novembre dernier dans le cadre des rencontres organisées avec le Centre Perelman de l'ULB à la faculté de droit de Nice. Il met en perspective - sur la base de l'histoire de l'antitrust américain - les objectifs de la politique de la concurrence. Ci-après ses résumés en français et en anglais.



« Le critère du bien-être du consommateur comme objectif exclusif de la politique de concurrence: une mise en perspective sur la base de l’histoire de l’Antitrust américain »,  Revue Internationale de Droit Economique, 4-2014, pp.471-497.

 http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=RIDE_284_0471






La mise en œuvre des règles de concurrence doit se fonder, pour la Commission européenne, sur une approche par les effets sur le modèle de l’antitrust américain. La logique sous-jacente à cette approche devrait conduire à adopter la maximisation du bien-être du consommateur comme critère de décision exclusif, conformément aux prescriptions de l’École de Chicago. Notre propos est d’analyser au travers de l’histoire de l’antitrust américain la façon dont ce modèle s’est imposé et de montrer que des critères alternatifs, tels la justice distributive ou le contrôle des pouvoirs économiques privés, ont pu ou peuvent encore être pris en considération concurremment à cette approche

A new paper published on the purposes of Antitrust Laws. Based on the history of the US Antitrust it presents the conflicting views about what should be their objective : maximizing consumer welfare, prohibiting wealth transfers induced by the exercice of market powers, or preventing a regulation of markets by private economic powers.


According to the European Commission competition law enforcement has to be based on an effects-based approach. This one, already implemented by U.S. Antitrust enforcers, is inspired by the Chicago School. In accordance with this approach consumer welfare must be the exclusive criterion to take into account to assess the lawfulness of a given market practice. We consider the history of the U.S. Antitrust in order to analyse the processes by which this view has become predominant and to put into evidence that alternative criteria, as distributive justice or the control of private economic power, have been or may be selected in competition with the consumer welfare one.