Communication sur les critères de décision en matière concurrentielle dans le cadre des Journées de Droit Economique organisées par le CREDECO - GREDEG qui cette année prennent la forme d' un atelier de recherche avec le Centre Perelman de Philosophie du Droit de l'Université Libre de Bruxelles.
La mise en œuvre des règles de
concurrence doit se fonder, pour la Commission européenne, sur une approche par
les effets issue de l’Antitrust américain. La logique sous-jacente à cette
approche devrait conduire à adopter la maximisation du bien-être du
consommateur comme critère de décision exclusif, conformément aux prescriptions
de l’Ecole de Chicago. Notre propos est d’analyser au travers de l’histoire de
l’Antitrust américain la façon dont ce modèle s’est imposé et de montrer que
des critères alternatifs ont pu ou peuvent encore être pris en considération
concurremment à cette approche.
« Le critère du bien-être du
consommateur comme objectif exclusif de la politique de concurrence : une
mise en perspective sur la base de l’histoire de l’Antitrust américain », Journées de Droit Economique - Rencontres Centre Perelman de Philosophie du
Droit / CREDECO-GREDEG, Université de Nice Sophia Antipolis, novembre 2014.
A communication in a joint workshop with the Perelman Centre devoted to the place of the consumer welafre test in the U.S. antitrust.
According to the European Commission competition law
enforcement has to be based on an effects-based approach. This one, already
implemented by U.S. Antitrust enforcers, is inspired by the Chicago School. In
accordance with this approach consumer welfare must be the exclusive criterion
to take into account to assess the lawfulness of a given market practice. We consider
the history of the U.S. Antitrust in order to analyse the processes by which
this view has become predominant and to put into evidence that alternative
criteria, as distributive justice or the control of private economic power,
have been or may be selected in competition with the consumer welfare one.
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