La
loi du 1er juillet 2014 créant les sociétés d’économie mixte à
opération unique a introduit en droit français la notion européenne de
partenariat public‑prive institutionnalisé. Ces structures hybrides
public‑prive visent à répondre aux difficultés induites par les montages
classiques en partenariat public‑prive : leur coût pour les finances
publiques, leur opacité qui fait obstacle à leur contrôle par le
contractant public et, enfin, leur rigidité qui place souvent ce dernier
dans une situation d’otage contractuel. Si la résolution de ces
difficultés est possible, elle risque de n’être que partielle et
potentiellement porteuse de nouveaux facteurs de risques.
A short abstract
Institutionalized Public‑Private Partnerships : Advantages, limits, and risks of an hybrid organisational structure — In July 2014, a new type a public‑private joint venture (Société d’économie mixte à opération unique) was created in France. This is the translation into French legislation of the European originated concept of institutionalized public‑private partnership (IPPP). This new governance modality for the development of public projects aims at addressing some of the limits of contractual public‑private partnerships, i.e. their financial costs, their opacity that impairs the public contractor’s control and their lack of flexibility that increases the risk of contractual hold‑ups. We show that although IPPPs address to some extent these difficulties, they may also induce other specific risks.